Entre fin mars et début avril, les ours sortent d’hivernation. Ils ont passé l’hiver à l’abri dans une tanière mais n’entrent pas en léthargie physiologique, appelée hibernation. Dans le nord de l’Europe comme ici en Finlande, la neige n’est pas rare, même en plein mois de mai. Mais l’ours ne s’y trompe pas, le printemps est bien là; et avec lui le moment est venu de reprendre du poids, d’élever les jeunes qui naissent pendant l’hiver, pour de nouveau préparer la prochaine hivernation à partir de l’automne prochain.
Retour des fleurs
Avec la durée du jour qui s’allonge, les températures en hausse, avril annonce le retour de la vie, et la renaissance des plantes à fleurs notamment. Avec elles, les insectes réapparaissent, et avec eux les cortèges d’oiseaux insectivores.
Certaines plantes fleurissent dès avril, comme cet ail triquêtre, qui affectionne la fraîcheur, et que l’on trouve le long des haies, près des ruisseaux, etc…
Migration printanière des bernaches cravant
La migration commence pour ces Bernaches cravant, après avoir passé l’hiver dans le Golfe du Morbihan. Cette « petite mer » abrite en effet l’un des plus vastes herbiers de zostères d’Europe, la principale source de nourriture de ces 20 à 30 000 oies que l’on dénombre chaque année dans le Golfe.
Comme de nombreux oiseaux, les Bernaches ne vont pas tarder à prendre leur envol vers les zones de nidification arctiques, principalement à l’Ouest de la Siberie, pour n’en revenir qu’a l’automne.
Nouvelle tempête annoncée sur la France
Situé au nord du département de la Manche, le Cotentin est un endroit privilégié pour y observer le spectacle de la mer démontée lors des tempêtes hivernales. Les assauts des vents d’ouest dominants y sont souvent spectaculaires comme ici à l’extrême nord ouest du Cotentin, dans la Hague, où le raz blanchard, un des courants les plus fort de France est indiqué par le phare de la Hague.
Rassemblements hivernaux: dortoir d’étourneaux
Avec l’automne, les oiseaux migrateurs quittent le nord de l’Europe direction les pays du sud, où ils trouveront des conditions plus favorables pour hiverner. Certains migrent sans s’arrêter, d’autres marques plusieurs étapes pour reprendre des forces avant d’atteindre leur sites d’hivernage. Certaines espèces aux habitudes grégaires, forment des groupes dont les effectifs grossissent durant tout l’hiver, comme ici ces étourneaux sansonnet, dont les dortoirs peuvent atteindre et dépasser le million d’individus.