L’automne est l’occasion de voir la nature revêtir ses plus belles couleurs. C’est aussi la période du rut pour de nombreux animaux, tel que le cerf élaphe. Le mâle, pour marquer son territoire et préserver sa harde à l’abri de la concurrence, pousse de longs cris rauques. Ce spectacle est observable durant les mois de septembre et octobre. Dans les massifs forestiers les plus paisibles on peut entendre les raires dès la fin d’après-midi et jusqu’en matinée. Si vous souhaitez entendre ou observer le brâme du cerf, des sorties sont souvent organisées dans de nombreux massifs, les compétences des encadrants permettent de préserver la tranquillité des animaux.
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L’echasse blanche sur le départ
Fin de la saison de reproduction pour l’Echasse blanche et les nombreux limicoles de nos marais et vasières, les jeunes sont désormais tous volants et s’apprêtent à entamer leur première migration vers l’Afrique pour les populations les plus septentrionales comme cet oiseau pris en photo en Bretagne (certains individus de Méditerranée sont sédentaires) L’échasse blanche niche en petites colonies, souvent avec des Avocettes, dans les marais ou lagunes. Elle se nourrit d’insectes, de crustacés, de mollusques, de vers ou de larves qu’elle capture à la surface de l’eau ou dans la vase, mais également sur la végétation. Ses longues pattes lui permettent d’avoir un rayon d’action plus important que les autres oiseaux limicoles. Il lui arrive également de chasser la nuit grace à une vision nocturne bien adaptée.
Les abeilles: un modèle fragile de vie en société
Si les abeilles nous apportent miel, gelée royale et pollen, elles ont aussi un rôle prépondérant dans la fécondation des végétaux par leur action de pollinisation. Nous leurs devons ainsi nombre de fruits et légumes.
Depuis une dizaine d’année, les populations d’abeilles se fragilisent et au delà de la baisse de production(moins 30% entre 1995 et 2005 ) de miel en France c’est notre équilibre alimentaire qui est mis en péril. Une charte « abeille, sentinelle de l’environnement » à été mise en place par l’Union Nationale de l’Apiculture Francaise(unaf) dans le but de protéger cet insecte indispensable.
Afin de mieux connaître et protéger les abeilles, vous pouvez signer la pétition ici:
Puffin de méditerranée(puffinus yelkouan)
Il est de ces oiseaux qui ne sont que difficilement observables, de part leur mode de vie, pélagique par exemple. C’est le cas de ce puffin de méditerranée qui passe la majeure partie de sa vie en haute mer, milieu pour lequel il est parfaitement adapté.
Et lorsqu’il rejoint la terre ferme(exclusivement des îles) le temps d’une saison pour se reproduire, il ne le fait que de nuit. C’est donc un oiseau peu observé, mais on peut les croiser lors des campagnes de chalutage comme ici à bord d’un bateau.
Le printemps dans la marre
Le retour des beaux jours annonce la réapparition des animaux qui occupent les eaux douces stagnantes comme les amphibiens qui viennent y pondre. C’est aussi la période où les larves aquatiques vont entamer leur lente transformation pour arriver à l’état adulte. Leur aspect est souvent très différent de celui de l’adulte comme ici cette larve de dytique. Cette grande prédatrice(5 cm environ) se nourrit entre autres de têtards, et si elle a un mode de vie aquatique, elle vient cependant régulièrement respirer à la surface – mais par l’abdomen – où il est alors possible de l’observer.
Aurore boréale en Finlande
L’activité solaire suit un cycle d’une dizaine d’années environ, elle est actuellement au plus bas. Mais il reste possible d’observer des aurores, et ce même à une latitude moyenne, comme ici dans la région de Kuusamo en Finlande. Les longues nuits d’hiver sont très favorables à l’observation de ce phénomène spectaculaire!
En revanche, il faut une activité intense – appelée tempête magnétique – pour espérer en observer jusque dans le nord de la France. Pour cela, il faudra patienter jusqu’en 2011 – 2012.
Rougegorge en hiver
La saison froide est souvent difficile pour les oiseaux, mais contrairement à une idée répandue, ce n’est pas qu’ils ne supportent pas le froid directement mais parce qu’ils ne trouvent plus de nourriture suffisante, notamment lorsque le sol est gelé très longtemps. Certaines espèces sont ainsi migratrices et passent l’hiver dans des régions au climat plus doux.
Ce rouge-gorge, sédentaire en France, peut absorber jusqu’à son propre poids de nourriture chaque jour pour maintenir sa température à une moyenne de 42°C, soit 15 grammes environ.
P’tit coup de vent breton
Forte houle et vents violents sur les côtes de l’arc atlantique et de la Manche ce week-end. Les creux avoisinent les 10 à 12 mètres près de Ouessant et les rafales de vent ont dépassé les 130km/h, une vraie tempête d’automne! Même si les « coups de tabac » sont courants à cette époque en Bretagne (les vents supérieurs à 100km/h soufflent en moyenne 12 à 15 fois par an sur la côte finistérienne) le spectacle d’une mer déchainée est toujours fascinant à observer. Prendre des photos dans ces conditions nécessite de bien protéger son matériel (gaffer, filtre devant l’objectif) et d’être particulièrement prudent, j’observe des comportements inconscients à chaque sortie sur la côte sauvage…
Le temps des araignées
L’automne est déjà bien installé, les papillons et nombre d’autres insectes ne seront de retour qu’au printemps prochain. Mais on peut encore observer les araignées tisseuses de toiles, plus faciles à repérer avec la rosée qui se dépose sur les toiles durant les nuits plus fraîches.
Cette épeire diadème, qui doit son nom au motif clair en forme de croix sur son abdomen tisse une nouvelle toile chaque jour car elle ne sait pas la réparer. Si le mâle meurt en général après l’accouplement, la femelle survit jusqu’à la ponte.
Premières couleurs d’automne
L’automne est un moment privilégié pour un photographe. La nature se prépare doucement à affronter l’hiver, ciel changeant et lumières chaudes mettent en valeur les couleurs des forêts de feuillus. Les jours plus nuageux sont l’occasion de se promener en sous-bois avec un objectif macro : champignons, feuilles mortes… Les zones humides littorales voient affluer quantité d’oiseaux migrateurs. Autant de sujets qui se prêtent bien à la photographie de billebaude comme cette vallée colorée des Cévennes.